Alors que la France a annoncé 350 millions d’euros en 2019 de recettes au titre de la taxe sur les activités numériques, la crise actuelle pourrait remettre en selle les opposants à toute avancée, même minime, en matière de fiscalité internationale.
8 mai 1945 : Une page sombre de notre histoire se refermait avec la capitulation de l'Allemagne Nazie. Avec la fin de la guerre en Europe, s'ouvraient alors les portes de la liberté et la France pouvait penser à sa reconstruction. Sous l'impulsion inestimable du conseil national de la résistance, le sens du collectif, les valeurs de la solidarité et de justice sociale accompagnèrent le processus de reconstruction du pays. Sur les cendres de la guerre, germait un autre projet de société, plus juste, plus solidaire !
La crise ne cesse de susciter des prévisions de plus en plus catastrophiques : en France, comme dans la plupart des pays, la récession s’installe, les recettes fiscales s’effondrent, les plans d’aides de succèdent et le chômage, partiel et réel, augmente dans des proportions vertigineuses. Au-delà des mesures d’urgence, le débat sur le « monde d’après » fait rage. Qui paiera la dette de la crise ? Telle est la principale question posée.
Le débat sur le « monde d’après » est engagé. Si chacun s’accorde à dire que la crise sera profonde, durable, probablement plus violente que celle de 1929 et qu’il faudra des mesures fortes pour faire face aux enjeux, les orientations proposées diffèrent largement.