« Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. »
Le 5 décembre, comme chaque année, c’est donc l’article 23 de la déclaration universelle des droits de l’Homme dont nous viendrons une nouvelle fois réclamer la simple application. Nous serons toutes et tous là pour manifester contre le chômage, la précarité sous toutes ses formes et réclamer la fin des licenciements !
Nous vivons un moment grave d’attaques répétées contre la démocratie, contre l’état de droit, contre les libertés publiques au moment où la crise sanitaire rend très difficile la construction d’une mobilisation d’ampleur.
Le 19 novembre, le Conseil d’Etat a rendu une décision véritablement historique pour la lutte contre la crise climatique : il met l’Etat face à ses responsabilités en considérant que les objectifs de réduction de gaz à effet de serre fixés par la loi sont contraignants. Répondant au recours climatique de la commune de Grande-Synthe, que soutient l’Affaire du Siècle, la plus haute juridiction administrative a donné 3 mois à l’Etat pour montrer que les actions mises en place sont suffisantes pour les atteindre.
Le covid se répand à nouveau d’une façon exponentielle. La crise sanitaire est grave. La première des priorités doit être la lutte pour limiter la contagion. Il faut faire en sorte que le maximum de vies soient épargnées et faciliter le travail du personnel de santé. La pauvreté explose depuis le début de l’année en France. Nous savons que ce sont les plus précaires, les plus démuni∙es, les “sans” qui vont encore subir le plus la situation.