Du 22 mars au 4 avril se tiennent les élections professionnelles dans les très petites entreprises (TPE) ou les très petites associations (TPA), soit moins de onze salariés, ainsi que chez les particuliers employeurs. Dans chaque région, dix représentant·e·s syndicaux issu.e·s eux aussi de TPE représenteront ces salariés face aux employeurs dans des Commissions Paritaires Régionales Interprofessionnelles (CPRI).
Interview
Syndicat Solidaires : «Ce qu’on peut gagner, c’est un déconfinement des colères»
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Précarité, dialogue social, licenciements… «Libération» s’est entretenu avec les deux nouveaux porte-parole de l’union syndicale, qui appelle à manifester ce jeudi pour défendre l’emploi et les services Murielle Guilbert et Simon Duteuil, les deux porte-parole du syndicat Solidaires, le 29 janvier à Paris. (Boby/Libération) par Frantz Durupt et Amandine Cailhol publié le 4 février 2021 à 6h26
La coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale appelle à la mobilisation ce samedi 30 janvier sur tout le territoire. Un rendez-vous est fixé à Paris, place de la République, un autre à Lyon, place du maréchal Lyautey, et la carte de France ne cesse de se garnir (1).
Depuis novembre 2020, des centaines de milliers de personnes dans près de 200 villes se sont mobilisées contre la proposition de loi Sécurité globale. Le texte passera au Sénat mi-mars avant de revenir à l’Assemblée. Nous devons le faire tomber. C’est pourquoi nous appelons à de nouveaux rassemblements, partout en France, ce samedi 30 janvier.
Car avec cette proposition de loi viendrait tout un arsenal d’outils pour restreindre les libertés publiques et amplifier la répression : empêcher de filmer les pratiques policières, la surveillance généralisée par drone et par caméra-piéton, l’octroi de dangereux pouvoirs aux entreprises privées de sécurité...
Cette loi ne vient pas seule, elle est assortie de décisions du gouvernement facilitant le fichage des opinions politiques, religieuses ou syndicales, des comportements et habitudes de vie. Elle est accompagnée d’autres projets de loi liberticides comme celui « confortant le respect des principes de la République ». Elle préfigure une société étouffant les libertés, détruisant les espaces d’émancipation et de culture. Une société où nous serions toujours davantage soumis·es et sans réactions, malgré les injustices, malgré la crise écologique.
Se battre contre le chômage et pour nos emplois !