Depuis le début de la crise sanitaire majeure que nous traversons, les pouvoirs publics ont brillé et brillent encore soit par une crasse incompétence, soit par naïveté, soit par impréparation, soit par mensonge.
A l'issue de ces 15 premiers jours de confinement des agent.es comme du reste de la population, les tenants politiques et technocratiques de l'e-administration dressent un panorama relativement idyllique de l'organisation administrative de la France en ce temps de crise.
La crise économique, politique, sociale, environnementale et sanitaire désormais que nous traversons confirme avec acuité la nécessité d'une action publique forte. Elle remet sur le devant de la scène le sens de l'intérêt général autant que les bienfaits de la solidarité.
La gazette des communes le présente ainsi : « Selon un sondage BVA pour le ministère de l’Économie et des Finances réalisé dans le cadre de la réorganisation du réseau de l'administration fiscale, les sondés réclament une réduction du temps d'attente, une augmentation des horaires d'ouverture et une conservation de la proximité de leurs services locaux. Rien de très surprenant pour l'AMF et l'AMRF. (NDR : l’association des maires de France et l’association des maires ruraux de France)». Ni pour Solidaires Finances Publiques et l’intersyndicale DGFiP à vrai dire !