L’année dernière, les femmes avaient symboliquement arrêté de travailler le 7 novembre à 16h34 pour dénoncer les inégalités salariales.
La colère est là et c’est avec force qu’elle s’affiche sur les réseaux sociaux. La médiatisation des harcèlements sexuels d’un producteur aux Etats-Unis aura été le déclencheur d’un phénomène qu’on aurait voulu voir il y a si longtemps... car cela fait trop longtemps que les prédateurs lorgnent, touchent, abusent de nos corps, aidés par une tolérance sociale qui leur assure l’immunité.
Une mobilisation sans précédent a eu lieu ces derniers jours sur les réseaux sociaux contre l’une des formes du sexisme : le harcèlement sexuel. L’ampleur des témoignages démontre ce que nous savons depuis longtemps : plus le sexisme est quotidien et toléré, plus les prédateurs se sentent tout permis ! Et ils restent trop nombreux à considérer que le corps des femmes est leur objet, qu’un « non » à leurs « avances » signifie en fait un « oui », qu’elles n’avaient qu’à pas s’habiller comme ça... pour en rester à des exemples qu’on entend encore trop souvent !
L’ampleur des témoignages montre aussi que c’est le plus souvent l’omerta et l’impunité qui priment et cela doit enfin cesser !
Public / privé, des outils et articles utiles pour se mobiliser et répondre aux sollicitations des salarié-es sur ces questions sont disponibles sur le site de Solidaires : Lutte contre le sexisme, le harcèlement sexuel
La formation spécialisée (FS) « égalité, mobilité, parcours professionnels » du Conseil Commun a été réunie le 5 octobre 2017. Son objet était d’une part la modification des indicateurs « temps de travail » dans le bilan social (ce sujet sera également vu en formation spécialisée statistiques) et d’autre part la préparation du rapport égalité 2017 (à cette occasion, le rapport 2016 nous a été remis, ainsi qu’un document sur l’homophobie et la transphobie).