Aix les Bains le 21 juin 2018,
Depuis près de 3 mois, les cheminot-es sont dans la lutte, la grève, et combattent vaillamment contre le saccage de leur entreprise publique et de leur statut. Ils se battent pour préserver un véritable service public ferroviaire, seul garant d’un transport accessible à toutes et tous, en toute sécurité et conforme aux objectifs de la transition écologique. Ils se battent pour un statut qui préserve les droits des salarié-es.
La Cour des comptes vient de sortir un rapport intitulé « La DGFiP, 10 ans après la fusion ». Ce rapport, dont les conclusions n’étonneront pas celles et ceux qui suivent les travaux des magistrats de la rue Cambon, est une nouvelle fois un réquisitoire à charge. Le rapport est pénétré du dogme de l’austérité budgétaire et distille une nouvelle fois des idées toutes faites totalement en phase avec l’idéologie du « moins d’État » et ce, sans tenir compte de la réalité des missions et des besoins.
Cet article n’a pour d’autre ambition que de livrer les préconisations de la Cour des comptes en y ajoutant un court commentaire. Nous reviendrons plus longuement sur ce rapport et les orientations du programme « action publique 2022 » prochainement.
Aix les Bains, le 21 Juin 2018,
Solidaires Finances Publiques a toujours défendu un service public de qualité et exigé que les agent·e·s des finances publiques aient les moyens d’assurer l’ensemble de leurs missions. Dans ce cadre, les conditions de travail ont toujours été une priorité revendicative de notre syndicat. Notre approche est globale et porte notamment sur la déconnexion entre les moyens, en baisse, et la charge ou la complexité du travail, en hausse, sur le management de moins en moins technicien, sur les restructurations ou encore sur les instances de dialogue social.
Aix les Bains, le 21 Juin 2018,
Loi travail, loi sur le ferroviaire, fonction publique, retraites ; l’attaque gouvernementale est globale et brutale. Elle tente d’imposer un virage idéologique contraire aux idéaux de solidarité, avec pour conséquence l’émergence d’une société duale au seul profit des plus riches et des plus puissants (la puissance de la finance a une réalité : 1454 filiales de sociétés du CAC 40 sont logées dans les paradis fiscaux).